Alors que l’ère du numérique veut nous tourner le regard vers les nouvelles possibilités de la communication digitale, comment le print peut-il se défendre face à ces nouveaux supports qui veulent s’imposer.
Avant tout, d’après une étude de l’ACPM, la part de lecteurs quotidiens en France représente 97,6% des Français, continuant à lire la presse quotidienne, figure d’une population attachée au physique. De plus, le print représente moins que ce que nous pouvons imaginer en matière de budget pour votre entreprise : 1 à 3% du budget total. Enfin, le print est modulable et peut se présenter sous toutes formes : flyers, affiches, cartes, stands, autocollants, etc. Ces formes sont également déclinables selon les formats et les particularités que nous pouvons leur donner (dépliant, créatif, sensoriel…).
Mais l’atout majeur du print, la raison pour laquelle le print continue à être préféré au digital par la population, est son statut de vétéran. Autrement dit, le print, ou le papier, est présent depuis la production en masse de la presse lors de l’époque de Gutenberg. Le print est présent depuis des siècles, et la communication sous papier est utilisée depuis au moins un siècle. Cette relation, créée entre les clients et cet aspect physique, est un avantage considérable, le consommateur se sent plus concerné par un produit ou un service, si celui-ci détient une pub physique ou une carte de visite. Le print permet d’apporter une touche sensorielle à sa communication, ainsi qu’un aspect graphique plus marquant, plus “tape à l’œil”, essentiel au souvenir de votre campagne. Vous vous devez d’être vu, et cela passe essentiellement par votre caractère original, marquant auprès de consommateurs, qui se souviendront potentiellement de votre communication s’il y a eu un contact visuel ou sensoriel avec celle-ci. Nous portons tous de l’affection à ce que nous avons entre les mains. Le caractère physique du print, lui permet de se démarquer face au caractère éphémère du digital. Toucher l’aspect sensoriel, voilà donc l’objectif, avec 60,6% de bêta de mémorisation à la vue d’un courrier adressé.
Le print permet de jouer entre communication et réalité des prospects, à travers un caractère unique, une affiche positionnée à un endroit stratégique, une peinture murale ou encore une campagne interactive. Le print touche plus, 46% des lecteurs ayant lu ou reçu un courrier publicitaire se sont rendus ensuite dans le magasin en question.
Mais alors, face à l’ensemble des qualités du print, malgré ses défauts environnementaux, comment se défend le digital ?